par Il existe en Afghanistan un ministère de « la promotion de la vertu et de la répression du vice“. Il remplace, utilement me semble-t-il, le ministère de la condition féminine. La femme afghane doit en être reconnaissante aux talibans, d’autant que sa fonction essentielle, sinon la seule, est de surveiller le port du voile et l’interdiction de tout travail aux femmes, bref de les enquiquiner dans leur vie quotidienne.
Tout de même, deux remarques.
L’ordre dans les termes de l’intitulé : j’aurais commencé par lutter contre le vice, et une fois celui-ci terrassé, j’aurais lancé la promotion de la vertu.
Shakespeare dit quelque part : “méfiez-vous des gens vertueux”. Tartuffe a illustré à merveille cette vérité, et je suis sûr que ce ministère taliban, et les autres, cachent les pires turpitudes, que ce soient les abus sexuels, la drogue ou la corruption.
Non, je suggère à Emmanuel Macron de ne pas inscrire la création d’un tel ministère à son programme présidentiel.
(source : AFP)
