On a coutume de dire que les murs séparent les hommes – et c’est vrai. Mais dans le cas de la Grande Muraille Verte (GMV), c’est le contraire.
Ce projet, malheureusement à peine commencé, doit relier Dakar à Djibouti à travers 11 pays sahariens. Plantations de forêts, jardins maraîchers, réserves d’eau… il doit être constitué de toutes les variétés possibles qui permettent de régénérer la terre.
Le projet n’est pas nouveau mais comme souvent en Afrique, il traîne à démarrer pour des raisons de bureaucratie, d’ignorance, de résistance des populations, bien plus que pour des raisons financières (l’UE a mis 19 milliards d’Euros et Jeff Bezos un milliard).
La difficulté est d’avoir le soutien et l’engagement des populations rurales traversées par la GMV, qu’elles soient persuadées de son utilité pour elles, pour le travail des femmes, et régler les conflits par exemple avec les pasteurs dont les chèvres et les dromadaires mangent les jeunes pousses. Voilà un vrai défi !