Je n’ai pas renouvelé mon appartenance à Renaissance (ex laREM) parce que ce parti ne produit rien, ni idées neuves, ni candidats formés, et qu’il est resté complètement centralisé autour d’une petite équipe. Sans doute aussi Emmanuel Macron ne souhaitait-il pas voir se développer un parti ayant une certaine autonomie par rapport au gouvernement.
Par ailleurs, je n’ai guère apprécié que Renaissance ait décidé de ne pas accepter la double appartenance avec Territoires de Progrès, un léger relent de pratiques staliniennes sauf qu’on ni déporté ni fusillé. J’avais adhéré à Territoires de Progrès en espérant que nous pourrions reconstruire une aile social-démocrate et européenne à Renaissance, mais puisque les chefs à plume de celle-ci ont décidé d’interdire cette double appartenance, il ne me reste plus qu’à prendre ma valise et chercher refuge ailleurs. Les responsables de Territoires de progrès (Olivier Dussopt, Agnès Pannier-Runacher) ont accepté cet oukase et se sont gentiment rangés. Donc Territoires de Progrès disparaît en tant que parti, et je m’éloigne de Renaissance, non sans tristesse. Cela ne veut pas dire que je m’éloigne d’Emmanuel Macron qui reste le seul capable de gouverner ce pays.
C’est une situation bien désagréable, même si je ne suis plus parlementaire, et retraité. Je souhaite rester dans l’engagement politique et je ne dois pas être le seul.
Que nous reste-t-il à faire ? Je ne peux me tourner vers le PS et la NUPES que je considère comme inféodés à Mélenchon. Il y a les écologistes dont la future dirigeante, Marine Tondelier, semble pleine de bonnes intentions, mais l’ombre de Sandrine Rousseau me fait peur. Il y a “En Commun” avec Barbara Pompili, “Demains”, constitué des anciens de Territoires de Progrès, la « Fédération Progressiste” avec Rebsamen… Je vais me donner un temps de réflexion avant de choisir où aller !