par AOC, c’est-à-dire Appellation d’Origine Contrôlée. En France, elle donne une garantie de qualité pour les vins, les fromages et, depuis peu, certains produits industriels comme la céramique ou le marbre. J’ai longtemps pratiqué ces appellations lorsque je m’occupais du Comité National de l’action Anti Contrefaçon (CNAC).
Ce qui me frappe aujourd’hui c’est que deux femmes d’exception portent ce même acronyme : la ministre des Sports en France, Amélie Oudéa-Castéra, et la membre de la Chambre des Représentants des Etats-Unis pour New York, Alexandria Ocasio-Cortez.
Ce sont toutes deux des femmes jeunes qui ont montré, dans des domaines différents, des qualités de battantes. La première a été championne de tennis junior, puis sur le grand circuit. Elle a ensuite été conseillère à la Cour des Comptes, directrice générale de la Fédération française de tennis avant d’être nommée ministre des sports en mai 1922. Dans cette fonction, elle a montré une volonté de fer pour “faire le ménage” face à des dirigeants de fédérations professionnelles comme Bernard Laporte pour le rugby ou Noël Le Graët pour le football qui ont perdu toute légitimité morale mais que personne n’avait le courage d’affronter.
Alexandria Ocasio-Cortez a été élue la plus jeune Représentante des Etats-Unis malgré ses origines latino-américaines. Elle s’est engagée comme social-démocrate auprès de Bernie Sanders, puis a soutenu Joe Biden. Donald Trump l’a ciblée comme un de ses adversaires les plus marquantes, certainement un titre de gloire pour elle. Elle est active sur les questions sociales, sur l’immigration, sur la fiscalité et sera, nul n’en doute, une des figures marquantes de la scène politique américaine des Etats-Unis dans les prochaines années.
Comme quoi la haute qualité des AOC s’applique partout dans le monde.
