Il en fallait du courage pour rentrer en Russie après avoir été soigné en Allemagne pour son empoisonnement par le pouvoir russe. Il savait ce qui l’attendait : des procès factices, de la prison, du mitard, des accusations de traîtrise … Mais il voulait témoigner contre Poutine, contre la corruption politique et financière, contre la mafia qui a mis ce beau et riche pays en coupe réglée. Et il avait raison ! Fallait-il que Poutine ait peur de lui pour le supprimer et dans de telles conditions honteuses, comme il a assassiné Anna Politkovskaïa, Boris Nemtsov et, sans qu’il n’y ait de comparaison, Evgueni Priojine. Ceci sans mentionner les centaines et milliers de Russes qui sont en prison, au goulag.
Il nous faut garder des traces de tous ces faits pour pouvoir un jour juger et condamner Poutine pour tous ses crimes, lui et sa bande de nervis.
Il nous faut également en tirer la leçon politique : il n’y a aucune possibilité de négocier avec Poutine. L’Occident doit avoir une ligne beaucoup plus ferme vis à vis de la Russie même si notre ennemi n’est pas le peuple russe. En conséquence notre soutien militaire, politique et diplomatique à l’Ukraine doit être renforcé – nous voyons les progrès militaires de la Russie que nous devons combattre sur tous les plans.
D’autant plus qu’il y a un danger à l’Ouest avec l’alliance objective de Trump (peut-être sera-t-il en prison cet été) et de Poutine. Ce n’est pas que Trump ait des troubles psychiatriques ; non, beaucoup plus grave, il partage la même vision des relations internationales et de la place que doivent y jouer la “grande” Russie et la “grande” Amérique.
Tout repose maintenant sur l’unité et la volonté de l’Union Européenne.