Les pays de l’OTAN trainent beaucoup des pieds pour fournir les armements nécessaires à l’Ukraine, que ce soit des chars, des systèmes de protection ou des missiles à moyenne portée (entre 250 et 500 km). C’est pourtant bien eux qui permettraient d’attaquer les bases aériennes dans le Donbass et le Donetz, d’où partent les avions russes qui bombardent les civils et l’armée ukrainienne.
Le Royaume-Uni qui est très allant sur la question ukrainienne a fourni des Storm, la France des Scalp, les Etats-Unis des Atacms, mais qui sont soit bridés soit soumis à autorisation préalable. Je comprends bien sûr que la campagne présidentielle américaine, surtout avec un Trump complètement irresponsable, soit une difficulté ; de même que la grande pagaille dans laquelle Macron a mis la France, et la montée de l’extrême-droite en Allemagne et dans plusieurs pays de l’Union.
Heureusement il reste le Parlement européen qui vient de voter majoritairement une motion demandant aux gouvernements de l’Union de “débrider” leurs matériels militaires donnés à l’Ukraine. Seuls les partis d’extrême-droite, alliés de Moscou, et quelques communistes perdus, ont voté contre.
Il reste le problème grave de l’énergie puisque les Russes ont détruit 70% de la capacité de production d’électricité de l’Ukraine. Ursula von der Leyen, après s’être débarrassée élégamment de ce pédant de Thierry Breton, ira demain à Kiev apporter un don de 200 millions € pour reconstruire la capacité énergétique de ce pays. Bravo !