Il y a 5 ans le Royaume-Uni quittait l’Union européenne après 47 ans de vie commune. Il est difficile de faire un bilan économique, sans aucun doute mitigé. Le déficit de la balance commerciale avec l’UE s’est significativement accru du fait des importations. La croissance s’est ralentie et se situe en dessous de celle de l’Union, proche de zéro.
La grande question, la souveraineté retrouvée, est un échec : le Royaume-Uni n’a pas trouvé de relations bilatérales fortes ou nouvelles. Au contraire, les Etats-Unis se sont détournés de lui (voir les attaques de Musk contre le Premier ministre Keir Starmer) qui il est vrai a la mauvaise idée d’être travailliste, une sorte de socialiste. L’immigration extra communautaire en provenance d’Asie a fortement augmenté. Les étudiants britanniques ne peuvent plus venir en Europe puisque le Royaume-Uni est sorti du programme Erasme.
Une des raisons du Brexit était de trouver les financements nécessaires à la remise sur pied du système de santé : rappelez-vous le bus rouge de Boris Johnson avec cette promesse : “nous allons récupérer 5 millions de livres par semaine pour le NHS” – rien n’a été fait ! Reste la volonté de coopérer dans le domaine de la défense pour résister à l’impérialisme russe en Ukraine et dans celui de la recherche.
Les britanniques avaient voté contre l’Europe avec au cœur la nostalgie de la grande puissance mondiale qu’ils avaient été. Ils ont compris leur erreur et plus de 60% d’entre eux sont maintenant pour revenir dans l’Union.
C’est trop tard bien sûr mais nous pouvons trouver de nouvelles relations plus fortes : le Royaume-Uni a toujours fait partie de l’Europe et nous sommes plus forts avec lui que sans lui.