Réaction de la Délégation Renaissance aux annonces de la Commission européenne
Bruxelles, mercredi 27 mai 2020
Répondant en partie aux propositions du Parlement européen et de l’initiative franco-allemande, la Commission européenne semble avoir mesuré l’importance de l’enjeu en proposant un fonds de transition de 750 milliards d’euros dont 500 milliards d’euros de transferts.
Cette proposition est une victoire majeure pour notre groupe politique et notre délégation, et plus largement pour le Parlement européen, qui ont défendu sans cesse cette mutualisation de la dette et la création de ressources propres dans l’immédiat.
Le Parlement européen, par ses résolutions, a impulsé la dynamique et l’initiative franco-allemande a été le déclic. Si cette proposition se concrétise, l’Europe fera la démonstration non seulement de son utilité mais aussi de sa capacité à entendre la volonté de ses peuples.
Sur le plan des ressources propres, nous regrettons cependant l’absence d’avancées concrètes sur d’autres sources que la taxe plastique. Notre délégation continuera à se battre pour que la proposition budgétaire n’oublie pas les secteurs de la défense, de l’éducation et de la culture.
Il appartient maintenant au Conseil européen de saisir ce moment de vérité pour l’Europe. Le Parlement européen refusera un projet sous-dimensionné et en complète déconnexion avec les aspirations des citoyens européens.
Là où les institutions européennes avaient déçu en réponse à la crise financière de 2008, notre génération d’élus et de décideurs ne doit pas céder à la facilité. L’Europe tient son New Deal, allons jusqu’au bout !