Hier, dans la soirée, nous avons entendu un exposé de Michel Barnier, négociateur en chef de l’Union Européenne pour le Brexit, sur l’accord commercial et de coopération signé avec le Royaume-Uni fin décembre.
Monsieur Barnier est revenu sur la solution trouvée pour résoudre la question de la frontière irlandaise (bureau de douane à Belfast, opéré par la douane britannique avec la coopération des douanes européennes). Il a insisté sur le fait que l’accord ne couvrait pas l’industrie financière, ni la défense et la politique étrangère.
Enfin, il nous a demandé de réfléchir aux raisons profondes du Brexit (bureaucratie européenne, soutien non identifiable aux entreprises, déclin de l’industrie sur fond de libéralisme exacerbé, diminution drastique des services publics en région).
J’ai eu aussi l’occasion de donner une interview à la chaîne Al-Arabiya, très regardée dans les pays du Golfe sur la question iranienne en rappelant que le Président Macron souhaite un retour rapide des États-Unis dans l’accord sur le nucléaire de 2015, mais que la position iranienne rendait cela difficile (développement de l’enrichissement de l’uranium métal, refus de laisser des inspecteurs de l’AIEA faire leur travail, ...)
Enfin ce matin la commission de la défense et des forces armées a longuement auditionné le nouvel l’ambassadeur d’Allemagne en France, M. Hans-Dieter Lucas. La discussion a porté sur les programmes communs d’armement (l’avion de combat du futur, le char, l’avion ravitailleur et le e-drone). Elle a aussi porté sur la situation au Sahel et sur le soutien que l’Allemagne peut apporter à la France et aux armées africaines.