Le 28 janvier, j'avais attiré l'attention de M. Jacques BARROT, le commissaire européen à la justice et aux affaires intérieures, sur les conditions dans lesquelles est menée la réflexion sur la révision de la directive du 24 octobre 1995 relative à la protection des données personnelles. J’avais en effet été très étonné d’apprendre que la Commission européenne avait confié ce travail de réflexion à un groupe d’experts majoritairement composé de représentants de grandes entreprises américaines et de cabinets d’avocats basés aux Etats-Unis.
Je me réjouis aujourd'hui d'apprendre que ce groupe a été dissous. Cette décision est salutaire car la réflexion doit être impartiale et objective. A l'instar de mes collègues de la commission des lois du Sénat, j'appelle la Commission européenne à remplacer ce groupe par une « instance composée de manière équilibré et pluraliste ».