À l’occasion de la journée mondiale anti-contrefaçon, le sénateur Richard YUNG (Français établis hors de France), président du Comité national anti-contrefaçon (CNAC), appelle à profiter de la relance pour renforcer la lutte contre ce fléau transnational, qui est amplifié par la crise sanitaire liée à la COVID-19.
Selon l’Office de l’Union européenne pour la propriété intellectuelle (EUIPO), « l’inquiétude face aux produits contrefaisants s’est encore accrue pendant la pandémie », qui s’est accompagnée de la « prolifération de médicaments contrefaisants, tels que des antibiotiques et des antidouleurs, ainsi que d’autres produits médicaux, tels que des équipements de protection individuelle et des masques faciaux ».
Face à ce constat, des solutions innovantes doivent impérativement être développées pour lutter plus efficacement contre les atteintes aux droits de propriété intellectuelle. À cet égard, la relance est une opportunité pour exploiter les possibilités offertes par les nouvelles technologies telles que l’intelligence artificielle et la chaîne de blocs.
Déplorant que la contrefaçon demeure un trafic plus rentable et moins risqué que le trafic de drogue, Monsieur YUNG juge indispensable l’adoption de mesures en vue de neutraliser le caractère lucratif de la contrefaçon et frapper les contrefacteurs au portefeuille.
Enfin, tout en se réjouissant que la lutte contre la contrefaçon figure de nouveau parmi les priorités de l’Union européenne en matière de lutte contre la criminalité organisée, il forme le vœu que tous les États membres fassent preuve du même niveau d’engagement.