[Contexte : après deux années de baisse en 2016 et 2017, le nombre de faits à caractère antisémite a fortement augmenté en 2018. 541 faits ont été constatés l’an dernier contre 311 en 2017, soit une augmentation de 74%.]
- Chaque acte antisémite est une atteinte aux valeurs de la République et un coup grave porté aux libertés de tous les Français.
- L’explosion de ces actes répugnants l’année dernière (541 faits recensés, soit une hausse de +74%) montre que nous ne devons pas baisser la garde.
- Face à ce phénomène préoccupant, le Gouvernement agit avec résolution, dans le cadre du plan national de lutte contre le racisme et l’antisémitisme mis en place depuis mars 2018:
- Éducation : mise en place d’une équipe chargée d’intervenir dans les établissements scolaires en appui de tout enseignant confronté à l’antisémitisme ; mise en valeur des initiatives pour défaire les préjugés antisémites, à travers la création du prix Ilan Halimi, remis pour la première fois ce soir par le Premier ministre ; sensibilisation des acteurs du monde sportif (clubs…), car c’est aussi là que se joue l’éducation.
- Renforcement de la détection et de la poursuite des actes de haine : développement de la pré-plainte en ligne ; expérimentation d’un réseau d’enquêteurs spécialisés à Marseille ; formation de l’ensemble des agents publics qui concourent à la réponse pénale (forces de l’ordre, magistrats…) ; nomination d’un référent spécialisé dans chaque groupement et direction départementale de la sécurité publique.
- Lutte contre la haine sur Internet et les réseaux sociaux : doublement des effectifs de la cellule « discours de haine et discrimination » de la plateforme PHAROS ; élaboration (en 2019) d’un cadre législatif permettant d’obtenir le retrait rapide des contenus haineux en ligne ; action au niveau européen pour construire le cadre juridique d’une responsabilité des plateformes.
- Sécurisation des sites liés à la communauté juive par les forces de l’ordre et les militaires de l’opération Sentinelle (824 sites sécurisés).