Le Nouvel Obs - 30/09/2010
Exilés fiscaux, attention ! Si la gauche revient au pouvoir, vous pourriez bien ne plus pouvoir revenir. « Tous ces Français qui sont partis et qui se disent qu'ils peuvent revenir à tout moment, cela ne sera plus vrai. Il y a un moment où il faut faire son choix », a déclaré le week-end dernier François Hollande sur RTL. Le député de Corrèze l'a dit un jour, d'une formule qui lui a beaucoup coûté : il « n'aime pas les riches ». Aujourd'hui, candidat potentiel aux primaires, il précise son propos : que l'on soit jeune des cités ou exilé fiscal en Belgique, les droits et les devoirs s'appliquent à tout le monde. Plus question donc, selon lui, de vivre à l'étranger et de conserver « tous les avantages » de la vie en France. Prudent, Hollande ne dit pas encore comment il entend les pousser à choisir. En les privant de leurs droits civiques, ce qui impliquerait une réforme constitutionnelle ? Ou en les obligeant à payer une part de leurs impôts en France, et ce quel que soit leur lieu de résidence, comme les Etats-Unis l'exigent de leurs ressortissants ? A suivre...
Revue de presse
Hollande cible les exilés fiscaux
- Détails
- Richard Yung