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Je vous souhaite la bienvenue sur ce site archive de mon mandat de sénateur des Français hors de France.

Mandat que j'ai eu l'honneur de faire vivre de 2004 à 2021.
Ce site est une image à la fin de mon mandat.
Vous y trouverez plus de 2 000 articles à propos des Français de l'étranger. C'est un véritable témoignage de leur situation vis-à-vis de l'éducation, de la citoyenneté, de la protection sociale, de la fiscalité, etc. pendant ces 17 années.

Je me suis retiré de la vie politique à la fin de mon mandant en septembre 2021, je partage désormais mes réactions, points de vue, réflexion sur https://www.richardyung.fr

Merci de votre visite.

Richard Yung
Octobre 2021

Divorces franco-japonais : des sénateurs veulent maintenir le lien familial

PARIS, 25 janvier 2011 (AFP) - Des sénateurs, de la majorité et de l'opposition, ont déposé au Sénat un projet de résolution visant à permettre au parent français d'enfants franco-japonais de maintenir le lien familial en cas de séparation ou de divorce, ce qui n'est pas le cas actuellement.
Louis Duvernois (UMP) et Richard Yung (PS), représentant les Français de l'étranger, demandent que le Japon ratifie la Convention de La Haye du 25 octobre 1980 sur les aspects civils de l'enlèvement international d'enfant.
Cette convention, signée par 82 pays, vise notamment à "assurer le retour immédiat des enfants déplacés ou retenus illicitement dans tout Etat contractant" et à "faire respecter effectivement dans les autres Etats contractants les droits de garde et de visite".
Le Japon est la seule grande puissance économique a n'avoir pas signé cette convention, note la proposition de résolution. La législation japonaise ne reconnaît pas le partage de l'autorité parentale après le divorce, laissant l'enfant au parent japonais et le droit de visite, rarement reconnu par un juge, n'est pas systématiquement appliqué.
"Notre proposition vise à aider ceux qui, au Japon, veulent faire évoluer le droit de la famille, souligne Richard Yung. J'espère que le président de la République, Nicolas Sarkozy, pourra aborder cette question lors de sa prochaine visite officielle au Japon".
Alors que l'ambassade de France à Tokyo et le consulat général de France à Kyoto ont enregistré 321 mariages franco-japonais et 233 naissances d'enfants franco-japonais en 2009, ils ont également recensé 35 cas de pères français privés de leur enfant à la suite d'un divorce. Mais il y a sans doute "entre 70 et 100 Français" dans cette "situation douloureuse" qui a abouti ces derniers mois à trois suicides de pères français, affirme M. Yung.
D'autres cas similaires ont été recensés par les ambassades des Etats-Unis (38), du Royaume-Uni (38), du Canada (30), mais aussi d'Italie, d'Espagne et de  Nouvelle-Zélande au Japon.

Émoi en France face au drame des pères privés de leur enfant au Japon - Prev, Papier Général

Par Paul DEFOSSEUX

PARIS, 25 janvier 2011 (AFP) - Des enfants soustraits par leur mère japonaise après un divorce : face à ce drame vécu par nombre de pères, dont des centaines d'étrangers, des sénateurs français ont décidé d'interpeller le Japon par une résolution parlementaire pour l'inciter à s'engager contre l'enlèvement des mineurs.
Au moins 130.000 enfants, selon ces parlementaires, sont privés de leur père au Japon après un divorce qui aboutit, dans 80% des cas, à une garde confiée exclusivement à la mère, sans droit de visite du père, qui se limite à payer une pension alimentaire.
La situation est encore plus difficile pour les pères étrangers. Or, il y a 10.000 naissances d'enfants binationaux par an au Japon et un mariage mixte sur deux aboutit à un divorce.
La résolution parlementaire, présentée par les sénateurs Louis Duvernois (UMP) et Richard Yung (PS), représentant les Français de l'étranger, demande au Japon de signer la Convention de La Haye du 25 octobre 1980 sur les aspects civils de l'enlèvement international d'enfant.
Cette convention, ratifiée par 82 pays, vise notamment à "assurer le retour immédiat des enfants déplacés ou retenus illicitement dans tout Etat contractant" et à "faire respecter effectivement dans les autres Etats contractants les droits de garde et de visite".
"Notre proposition vise à aider ceux qui, au Japon, veulent faire évoluer le droit de la famille", souligne M. Yung, en espérant que le président Nicolas Sarkozy puisse "aborder cette question lors de sa prochaine visite officielle au Japon".
Victime de cette situation, Jacques Colleau, 52 ans, conseiller international, président de l'assocation française "SOS Papa", marié et vivant au Japon jusqu'en 2009, est privé depuis 2003 de sa fille unique.
"Depuis, je ne peux plus la voir qu'avec des jumelles ou au téléobjectif. Tout contact est coupé et chaque fois que je me présente au domicile de la mère, elle appelle la police", dit-il.
"La plupart des mères japonaises se livrent à une aliénation parentale sur l'enfant en dénigrant leur père, ajoute le défenseur des pères divorcés. Résultat, l'enfant considère que la moitié de lui même, c'est de la cochonnerie. Si vous ajoutez la xénophobie ambiante dans le milieu scolaire japonais, l'enfant est complètement détruit".
Olivier Bonnefon, 40 ans, fonctionnaire de police, s'est lui marié en France avec une Japonaise qui lui a donné un fils. "Il m'a été volé, kidnappé, enlevé il y a trois ans quand mon épouse, après notre divorce, a regagné le Japon", témoigne-t-il.
"Je ne demande pas que mon enfant me soit retourné. Un enfant ce n'est pas une chose, ce n'est pas un bien. Je veux simplement retrouver un lien parental avec mon fils".
Alors que l'ambassade de France à Tokyo et le consulat général de France à Kyoto ont enregistré 321 mariages franco-japonais et 233 naissances d'enfants franco-japonais en 2009, ils ont également recensé 35 cas de pères français privés de leur enfant à la suite d'un divorce.
Mais il y a sans doute "entre 70 et 100 Français" dans cette "situation douloureuse" qui a abouti ces derniers mois à trois suicides de pères français, affirme M. Yung.
D'autres cas similaires ont été recensés par les ambassades des Etats-Unis (38), du Royaume-Uni (38), du Canada (30), mais aussi d'Italie, d'Espagne et de Nouvelle-Zélande au Japon.