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Je vous souhaite la bienvenue sur ce site archive de mon mandat de sénateur des Français hors de France.

Mandat que j'ai eu l'honneur de faire vivre de 2004 à 2021.
Ce site est une image à la fin de mon mandat.
Vous y trouverez plus de 2 000 articles à propos des Français de l'étranger. C'est un véritable témoignage de leur situation vis-à-vis de l'éducation, de la citoyenneté, de la protection sociale, de la fiscalité, etc. pendant ces 17 années.

Je me suis retiré de la vie politique à la fin de mon mandant en septembre 2021, je partage désormais mes réactions, points de vue, réflexion sur https://www.richardyung.fr

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Richard Yung
Octobre 2021

PARIS, 26 avr 2012 (AFP) - Le candidat PS à l'Elysée, François Hollande, a confirmé jeudi que s'il était élu il ferait voter une loi sur "la moralisation de la vie politique", précisant qu'il recourrait au référendum s'il n'y avait pas de majorité pour l'adopter au Parlement.

"S'il y a une majorité, nous ferons voter ce texte, il n'y aura pas besoin de référendum. S'il n'y a pas de majorité parce qu'il y aurait un blocage (...), alors nous prendrons ce chemin de consultation des Français", a déclaré M. Hollande sur France Info. Il a souligné qu'au Parlement il faudrait "une majorité des 3/5e" pour adopter ce texte puisqu'il s'agit de réviser la Constitution".

M. Hollande a précisé que cette loi sur la "moralisation de la vie politique" intégrerait plusieurs points : "la limitation du cumul des mandats, l'indépendance de la justice, le comportement de l'Etat, l'exemplarité de l'Etat" et aussi "la parité que je montrerai", a-t-il promis, "dès mon entrée en fonction à travers un gouvernement qui sera ainsi composé", selon le principe de l'égalité homme-femme.

"Moi j'ai un principe que je ferai respecter : tout élu qui sera condamné pour des faits de corruption ne pourra plus se présenter au suffrage avant dix ans", a aussi rappelé le député de Corrèze. "Il n'y aura de protection, je ne demanderai pas au parquet, comme l'a fait Nicolas Sarkozy, de faire recours quand il y a une gêne par rapport à un ancien trésorier de sa propre campagne", a-t-il promis, faisant référence à Eric Woerth.

Rappelant sa volonté de modifier le statut pénal du chef de l'Etat, il a affirmé : "Je vais jusqu'au bout, je considère qu'un président entrant en fonction doit être responsable des faits qui ont pu être commis avant le choix des Français pour l'élire, il doit être un citoyen comme les autres".

"Quand il y a des procédures qui concernent des faits antérieurs à sa prise de responsabilité, c'est tout à fait normal qu'il soit entendu comme témoin. Nicolas Sarkozy y a échappé, moi je n'y échapperai pas", a souligné M. Hollande.