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Je vous souhaite la bienvenue sur ce site archive de mon mandat de sénateur des Français hors de France.

Mandat que j'ai eu l'honneur de faire vivre de 2004 à 2021.
Ce site est une image à la fin de mon mandat.
Vous y trouverez plus de 2 000 articles à propos des Français de l'étranger. C'est un véritable témoignage de leur situation vis-à-vis de l'éducation, de la citoyenneté, de la protection sociale, de la fiscalité, etc. pendant ces 17 années.

Je me suis retiré de la vie politique à la fin de mon mandant en septembre 2021, je partage désormais mes réactions, points de vue, réflexion sur https://www.richardyung.fr

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Richard Yung
Octobre 2021

Le ministre de l'Intérieur annonce au Monde que les clandestins seront régularisés au cas par cas. Il exclut toute régularisation massive et prend comme repère le chiffre de 30.000 par an que réalisait le gouvernement Fillon.

Sur la régularisation des sans-papiers, Manuel Valls se place dans la lignée du gouvernement Fillon. Le ministre de l'Intérieur a annoncé mercredi la préparation d'une circulaire sur la régularisation au cas par cas des clandestins étrangers, tout en excluant de dépasser le chiffre d'environ 30.000 régularisations par an en vigueur sous Nicolas Sarkozy.

«Les régularisations doivent se faire en s'appuyant sur des critères précis, objectifs, compréhensibles, à la fois par ceux qui sont dans cette situation, ceux qui pourraient venir sur notre sol national, et nos compatriotes», déclare le locataire de la place Beauvau dans un entretien au Monde . «Ces critères sont les années de présence en France, la situation par rapport au travail, les attaches familiales, la scolarisation des enfants», précise-t-il, expliquant vouloir «mettre fin à l'arbitraire».

Dans cet exercice de pédagogie, Manuel Valls exclut toutefois une augmentation des régularisations par rapport à la précédente mandature, comme cela avait pu être évoqué, notamment par l'UMP, pendant la campagne présidentielle. «Aujourd'hui, la situation économique et sociale ne permet pas d'accueillir et de régulariser autant que certains le voudraient. C'est ma responsabilité de ministre de l'Intérieur de le dire. Je l'assume», souligne le ministre, tout en refusant d'être comparé à Nicolas Sarkozy. «La politique que j'applique n'est pas celle de Manuel Valls, c'est celle du président de la République et du premier ministre», avance-t-il, pour couper court à toutes comparaisons malencontreuses. Et Valls d'insister: «Être de gauche, ce n'est pas régulariser tout le monde et se retrouver dans une impasse.»
Un nouveau titre de séjour de trois ans

Autre volet de sa politique migratoire abordée: les titres de séjour. Manuel Valls annonce l'adoption cette année d'une loi pour «créer un titre de séjour intermédiaire d'une durée de trois ans qui permette de stabiliser ceux qui vivent et travaillent de manière régulière sur le sol national». Car, selon lui, «les difficultés à obtenir un titre de séjour sont des facteurs de fragilisation économique, psychologique, sociale, et donc des obstacles à l'intégration».

Dans sa feuille de route, le ministre de l'Intérieur prévoit également de faciliter les naturalisations. «Depuis deux ans, les naturalisations ont chuté de 40 %. C'est la conséquence de choix politiques délibérés, mais non écrits, non dits, regrette-t-il. Je veux inverser cette tendance. Dès cet été, une circulaire sera signée, en ce sens, avec des critères transparents.» Enfin, Manuel Valls présente une troisième circulaire pour mettre fin à la rétention des familles.

Marion BRUNET
lefigaro.fr (27/06/12)