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Je vous souhaite la bienvenue sur ce site archive de mon mandat de sénateur des Français hors de France.

Mandat que j'ai eu l'honneur de faire vivre de 2004 à 2021.
Ce site est une image à la fin de mon mandat.
Vous y trouverez plus de 2 000 articles à propos des Français de l'étranger. C'est un véritable témoignage de leur situation vis-à-vis de l'éducation, de la citoyenneté, de la protection sociale, de la fiscalité, etc. pendant ces 17 années.

Je me suis retiré de la vie politique à la fin de mon mandant en septembre 2021, je partage désormais mes réactions, points de vue, réflexion sur https://www.richardyung.fr

Merci de votre visite.

Richard Yung
Octobre 2021

Lors de la visite du groupe d’amitié France-Madagascar du Sénat, j’ai été interviewé par le journal Madagascar-Laza. Cette interview a été publiée le 7 avril.

Le séjour de la délégation de parlementaires français, qui était de passage à Madagascar, touche à sa fin. Le sénateur Richard Yung, président du Groupe d’Amitié France-Madagascar, au cours d’une interview exclusive, nous a donné sa vision de la coopération entre les deux pays.

Ma-LAZA : Madagascar vient de tourner une nouvelle page de son histoire. Comment percevez-vous actuellement la coopération entre La France et Madagascar ?
Richard Yung
: Nous sommes, là, au début d’une nouvelle relation entre la France et Madagascar. Comme vous le savez, le Président Hery Rajaonarimampianina a rencontré le Président Français Hollande à Bruxelles. Le Président Hollande a invité le Président malgache à une visite officielle en France d’ici la fin de l’année (...). Les deux Chefs d’État auront l’occasion de se voir au sommet de l’Océan Indien qui se tiendra aux Comores au mois de Juillet prochain. Ils auront au moins deux occasions de se voir et d’élaborer ensemble leur ligne de coopération. Je vois ça comme un grand espoir pour la relation franco-malgache. Nous vous appuierons autant que nous le pourrions, chacun à notre niveau respectif, dans cette voie. Je pense qu’il y aura un gouvernement, un Premier ministre, je ne sais pas quand... Une fois que ce sera fait, nous pourrions redémarrer nos relations.

Ma-LAZA : Monsieur le Sénateur, vous arrivez au terme de votre visite dans la Grande île, quel bilan pouvez-vous tirer de votre séjour dans notre pays ?
Richard Yung
: Je suis venu en compagnie d’une délégation, un groupe d’amitié entre le Sénat Français et Madagascar. Nous sommes venus à quatre, François Fortassin, sénateur des Hautes Pyrénées, Christiane Kammerman et moi-même représentants les Français établis à l’étranger ainsi que Thani Mohamed Soilihi, sénateur de Mayotte.
Notre mission est de mettre en relief l’amitié entre a France et Madagascar en particulier à la fin de cette très longue période de transition et à la suite de l’élection du Président Hery Rajaonarimampianina. J’ai, d’ailleurs, participé au mois de Janvier dernier à la cérémonie d’investiture du Président à Mahamasina. Nous avions pris un certain nombre de contacts, différents rendez-vous avec des dirigeants malgaches. Nous avions rencontré le bureau de l’Assemblée, le Premier Ministre, des membres de La Communauté française et des acteurs de vie politique malgache pour avoir une vision de la situation. Nous avions profité de cette occasion pour rendre visite aux usines Cotona et Star.

Ma-LAZA : Auriez- vous un message particulier à adresser ?
Richard Yung
: Nous sommes un groupe d’amitié et nous sommes là pour dire aux Malgaches et au Président Hery Rajaonarimampianina que nombre de personnes, en France s’intéressent beaucoup à Madagascar. Notre vœu est que Madagascar sorte rapidement du blocage institutionnel et qu’elle dispose, dans les meilleurs délais, de son Premier ministre et d’un gouvernement pour que le pays reprenne le travail et la voie de son développement.
L’autre message que nous tenons à adresser est la priorité que doit jouer la lutte contre la corruption. La corruption s’est développée de manière alarmante ces dernières années, à tel point qu’elle constitue maintenant un obstacle à la vie normale des affaires, des entreprises et des investissements. Si Madagascar veut des investissements, et c’est certainement le cas, elle devra lutter résolument contre la corruption.

Propos recueillis par C.R