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Je vous souhaite la bienvenue sur ce site archive de mon mandat de sénateur des Français hors de France.

Mandat que j'ai eu l'honneur de faire vivre de 2004 à 2021.
Ce site est une image à la fin de mon mandat.
Vous y trouverez plus de 2 000 articles à propos des Français de l'étranger. C'est un véritable témoignage de leur situation vis-à-vis de l'éducation, de la citoyenneté, de la protection sociale, de la fiscalité, etc. pendant ces 17 années.

Je me suis retiré de la vie politique à la fin de mon mandant en septembre 2021, je partage désormais mes réactions, points de vue, réflexion sur https://www.richardyung.fr

Merci de votre visite.

Richard Yung
Octobre 2021

Les Échos / Guillaume de Calignon / Journaliste | Le 26/02 à 07:00

L'agence boucle sa première année d'existence.
Elle doit désormais signer des accords de partenariat avec les régions.

C'est l'heure du premier bilan pour Business France après une année d'existence. Voulue par le président de la République et annoncée en février 2014, la création de cet organisme, issu de la fusion entre l'Agence française des investissements internationaux (Afii) et d'Ubifrance, a eu lieu début 2015. Même s'il « faut encore terminer la fusion en interne », selon sa directrice générale, Muriel Pénicaud, ancienne DRH de Danone et ex-conseillère technique de Martine Aubry au début des années 1990 au ministère du Travail, celle-ci est largement effective.

Pour preuve, Business France a accompagné près de 9.800 entreprises exportatrices différentes l'an dernier dans leur développement à l'international. Dans son contrat signé avec l'Etat en mars 2015, la nouvelle agence avait pour objectif d'accompagner 9.400 entreprises par an au cours des trois prochaines années. Parallèlement, Business France, chargé du programme des volontaires internationaux en entreprise (VIE), a aussi rempli le contrat : le nombre de VIE a augmenté de 7 % entre 2014 et 2015, avec 9.006 VIE en poste dans 130 pays.

Le problème des dispositifs d'aides à l'exportation en France est leur émiettement et le manque de cohérence qui en découle.

En ce sens, comme le dit Alain Bentéjac, président du Comité national des conseillers du commerce extérieur, « la création de Business France simplifie l'organisation pour les entreprises, même si les relations entre les chambres de commerce et l'agence pourraient être encore améliorées ».

Si le déficit commercial de la France hors énergie et matériel militaire s'est légèrement creusé l'an passé, l'Hexagone comptait l'an dernier 4.000 entreprises exportatrices de plus qu'en 2014. La création de Business France a probablement joué un rôle dans cette hausse.

Trois ministères

Ce bras armé de la France à l'exportation dépend aujourd'hui de trois ministères : les Affaires étrangères, puisqu'il s'agissait d'un des chevaux de bataille de Laurent Fabius, l'ex-ministre, chantre de la diplomatie économique ; Bercy - c'està-dire Emmanuel Macron - ; et l'Egalité des territoires, qui dépend aujourd'hui de Jean-Michel Baylet. Cette triple tutelle ne simplifie pas les choses. Mais « la tutelle du Quai d'Orsay et du ministère de l'Economie est utile. Nous avons besoin de la compétence des directions de Bercy et de la mobilisation des ambassadeurs », estime Muriel Pénicaud.

Reste désormais à signer des accords de partenariat avec les régions. La cessation de paiements l'été dernier de l'Entreprise Rhône-Alpes International (Erai), structure d'aide à l'exportation qui servait aussi de vitrine de la région à l'étranger, pourrait faciliter les choses. Cette mésaventure va peut-être inciter les élus locaux à plus de réalisme en la matière.

G. C., Les Echos