Après avoir beaucoup valorisé les « premiers de cordée », le président de la République se penche sur les derniers car « personne n’est premier de cordée si le reste de la société ne suit pas », a-t-il souligné le 13 septembre en présentant son plan pauvreté.
Avec deux priorités. D’abord, prévenir la précarité, notamment chez les plus jeunes, en développant les crèches dans les quartiers défavorisés, les repas à un euro dans les cantines et la formation jusqu'à 18 ans. Ensuite, favoriser la réinsertion dans la vie active grâce à un « revenu universel d’activité » fusionnant le plus grand nombre possible de prestations. Ce plan qui court jusqu’en 2022 est évalué à 8,5 milliards d’euros (dont 3,9 milliards résulteront de la revalorisation de la prime d’activité).
Il y a 8,8 millions de pauvres en France, à savoir ceux qui touchent 1.026 euros par mois pour une personne seule. On peut penser que les montants alloués sont insuffisants au regard de l’ambition affichée de sortir de la pauvreté « en une génération » et que la mise en oeuvre de ce plan risque d'être ardue. On s’accordera cependant sur l’impérieuse nécessité de s’attaquer enfin à la « privation matérielle » des enfants pauvres.
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