Je me réjouis de l’annonce officielle par le gouvernement japonais de sa décision de préparer l’adhésion du Japon à la convention de La Haye du 25 octobre 1980 sur les aspects civils de l’enlèvement international d’enfants.
C’est un dossier qui me tient à cœur depuis longtemps, et je suis heureux de constater que les efforts conjoints des associations, des parlementaires, du gouvernement français et d’autres gouvernements pour encourager les autorités japonaises à adhérer à cette convention commencent à porter leurs fruits. Le 25 janvier, notamment, le Sénat avait adopté ma proposition de résolution relative aux enfants franco-japonais privés de liens avec leur parent français suite à un divorce ou une séparation. Le début du processus vers l’adhésion du Japon à cet instrument de coopération multilatéral permettra de progresser dans la résolution de nombreux cas individuels complexes et douloureux d’enfants binationaux au centre d’un conflit parental.
Le gouvernement japonais a également annoncé son intention de modifier sa législation interne en vue d’intégrer des dispositions contenues dans la convention de La Haye. J’espère que ces ajustements législatifs internes pourront être bénéfiques à la progression des cas individuels pendants.