Le projet de loi autorisant l’approbation de l’accord franco-canadien relatif à la mobilité des jeunes a été présenté lors du conseil des ministres du 14 février. Il doit désormais être soumis au vote du Sénat et de l’Assemblée nationale.
Signé à Ottawa le 14 mars 2013, cet accord témoigne des liens profonds et durables qui unissent la France et le Canada. Il vise à approfondir une coopération débutée en 1956 et renouvelée en 2003.
Concrètement, il prévoit une simplification des démarches administratives qui doivent être accomplies par les jeunes de 18 à 35 ans qui souhaitent se rendre au Canada ou en France afin d’y bénéficier d’une expérience professionnelle, effectuer un stage, étudier ou séjourner à des fins culturelles et linguistiques.
Cet accord prévoit également un allongement de certaines durées de séjour. Ainsi, les jeunes français et canadiens pourront s'établir dans l’autre pays pendant une période maximale de 24 mois. Dans certains cas, les jeunes seront autorisés à séjourner jusqu’à 36 mois.
Au cours des dix dernières années, la coopération franco-canadienne en matière de mobilité des jeunes a bénéficié à 60.000 Français. En revanche, seulement 20.000 Canadiens ont séjourné dans notre pays dans le cadre de l'accord de 2003. D’où le souhait exprimé par Jean-Marc Ayrault d’une augmentation du flux de jeunes canadiens vers la France.