La section PS de La Haye nouvellement recréée sous l’impulsion de sa dynamique secrétaire Hélène Le Moing m’a invité le 20 mars pour parler de la campagne présidentielle de notre candidate Ségolène Royal. Une trentaine de camarades et de sympathisants de gauche avaient répondu à l’invitation. ous avons longuement débattu des questions institutionnelles, de l’enseignement français à l’étranger, de la candidature Bayrou.
Auparavant j’avais rencontré Louis Guastavino, président de la représentation du personnel de l’OEB, accompagné d’une délégation (Laurent Prunier, Alain Rosé), sur la question de la taxation des retraites. Celles-ci sont actuellement soumises à l’impôt sur le revenu dans tous les pays sauf l’Autriche. Les Etats en restituent la moitié, mais cette restitution est remise en cause. Plusieurs solutions sont à l’étude. J’ai indiqué à mes interlocuteurs que j’en parlerai avec la délégation française, mais que je ne pourrai soutenir une solution qui mettrait le remboursement à la charge de l’Office, c'est-à-dire qui entraînerait une hausse des taxes de procédure à la charge des déposants et de l’industrie.
Le 21, visite à Amsterdam à l’invitation de Bernadette Van der Horst, présidente de l’ADFE et candidate à la dernière élection à l’AFE.
Nous sommes reçus par le Consul général, Patrick Rolot, consul général, avec qui nous faisons le point sur les problèmes de la communauté (environ 30 000personnes) et sur les difficultés rencontrées par l’administration (suppression de l’assistante sociale et de trois postes).
L’après-midi, je rencontre Dominique Frachon, directeur de l’agence AFII pour le Benelux qui vise à attirer des investissements belges et néerlandais en France. Le bilan est probant puisque 12 000 emplois liés à des investissements néerlandais en France ont été créés en France entre 1993 et 2005 pour un coût modeste (170 000 € par an). Ceci est à verser au débat sur l’avenir de l’AFII suite aux propositions des sénateurs Arthuis et Marini.
Au même endroit je visite la Chambre Française de Commerce et d’Industrie et l’association France-emploi qui a placé 137 Français en 2006 sur le marché du travail néerlandais. Malgré d’excellents résultats et l’encouragement d’une subvention de 40 000 € des pouvoirs publics, l’association doit faire face à la menace de suppression des structures pour l’emploi en Europe (CCPEFP) ainsi qu’à des attaques locales d’ordre polémique.
Le soir réunion-débat à l’invitation de l’ADFE dans une maison de quartier.Il n’est plus possible en effet de louer une salle à l’Institut français, celui-ci pratiquant des tarifs « commerciaux » - bel exemple de la manière dont le débat-citoyen est encouragé !