Séjour bref (12 et 13 octobre) dans cette petite république (80000 habitants) au nord de Madagascar composée de plusieurs centaines d’îles. Le pays, après une longue période de socialisme « cubain » quoique mâtiné, dispose d’une bonne politique sociale (accès à la santé, scolarisation,…) s’ouvre aux investisseurs et au développement économique basé sur le tourisme et sur la pêche (une quinzaine de gros thoniers français – de Concarneau - y sont en permanence en pêche auxquels s’ajoutent une vingtaine de senneurs basques).
Jean-Daniel Chaoui et moi-même sommes accueillis à la résidence par M. l’ambassadeur Trétout et son épouse. Nous serons accompagnés dans nos rendez-vous par M. Gilles Pommeret, nouveau 1er conseiller.
La communauté comprend environ 500 immatriculés auxquels s’ajoutent sans doute 200 non immatriculés. Il y a 30% de binationaux. Il y a très peu d’allocations de solidarité et il n’existe pas de société de bienfaisance. Une dizaine de bourses sont accordées chaque année.
La croissance du nombre de mariages entre Français venant de la métropole génère beaucoup de travail (100 par an). Il y a peu de risque migratoire et la suppression des visas Schengen est à l’ordre du jour.
Il reste à mettre à jour le plan de sécurité.
Nous rendons visite au patron de l’entreprise nationale pétrolière seychelloise – captain Guy Adam – qui place de grands espoirs dans un gisement off shore de plusieurs milliards de barils qui pourrait être exploité par Total.
L’Alliance française est présidée par M. Jacques Hodoul, ancien ministre et son nouveau directeur est M. Fabrice Barthelemy. Elle occupe un beau bâtiment avec une belle salle polyvalente et une bibliothèque qui assure aussi la diffusion de la presse française.
Son principal problème est d’ordre financier avec la diminution de la subvention du SCAC qui est passée de 1000000€ à 50000€. L’autofinancement représente par les cours représente 100000€. Les autres activités sont des manifestations culturelles qui sont menées soit à la demande du SCAC soit de manière autonome. Nous suggérons quelques possibilités comme des cours spécialisés pour les entreprises et les hôtels et la formation des maîtres seychellois en français (sur le modèle du Persem réunionnais à Madagascar).
Un pont élégant permet d’accéder directement à l’école française, dirigée par M. Olivier Marcellet. Elle scolarise 200 élèves dont 35 % de français et 50% de seychellois .Elle est en gestion parentale (président du comité de gestion : M. Broggi) et les écolages sont de 120€ à 210€ par mois. Une extension est en construction. La crainte comme partout est la hausse des écolages pour les prochaines années même si la structure de l’école la protège des principaux facteurs (faible part de résidents, peu de contribution à la retraite des enseignants, taxe Bossière à 2%, ...)
Après un déjeuner de travail – les responsables Alliance et école plus M. Dominique Guichard, président de l’UFE) chez Marie Antoinette qui nous permet de rencontrer le ministre des affaires étrangères, l’après-midi nous rendons visite à M. Loustau Lalanne, responsable du tourisme et M. Jean Paul Adam, secrétaire général de la Présidence de la République.
Une réunion de relance de l’ADFE permet de rencontrer une quinzaine de sympathisants qui décident de se revoir.
Le soir une réception offerte par M et Mme Tretout permet de rassembler une bonne centaine de Français à la résidence (au lieu dit « La Misère »).