Le 18 mars, j’ai rencontré MM Yves de la Messuzière et Jean-Christophe Deberre, respectivement Président et Directeur général de la MLF. Cette association reconnue d’utilité publique gère des établissements d’enseignement français à travers le monde, et en particulier tout autour de la Méditerranée pour le compte des parents ou d’entreprises. Elle n’est pas subventionnée et fonctionne donc en coûts réels. Elle gère une centaine environ d’écoles et lycées à travers le monde (voir son site).
C’est le second pilier de l’enseignement français à l’étranger avec l’AEFE. Elle est sous la tutelle du MAE qui assure la coordination. Beaucoup de ses enseignants sont des titulaires de l’Éducation nationale et la qualité de ses écoles et lycées reconnue.
Elle vient récemment d’adopter son plan d’orientation stratégique qui prévoit notamment les modalités de son développement et de ses partenariats, la déconcentration de la gestion des écoles (voir le document d’orientation).
La MLF proteste avec vivacité contre les taxes dites Bossière de 6% (pour les écoles conventionnées) et 2% (pour les écoles homologuées) qui lui sont imposées par le gouvernement et qui sont dans son cas entièrement à la charge des parents.