J’ai eu cette semaine un long entretien via visioconférence avec Marine Havel, Présidente de la Fédération des associations FLAM aux États-Unis, et elle même basée à Philadelphie.
Elle est, à juste titre inquiète, des conséquences du confinement pour les 3000 élèves qui suivent les activités de ces groupes qui leur permettent de garder, d’améliorer voire d’acquérir la langue française. Ils sont actuellement passés en enseignement à distance mais rencontrent les mêmes problèmes que le réseau AEFE.
Les parents peuvent voir leurs revenus diminuer de manière significative et ne peuvent plus assumer les 700 dollars annuels. Il existe donc un risque sérieux de les voir retirer leurs enfants alors même que les associations FLAM sont peu coûteuses et souvent animées par des bénévoles. L’AEFE leur consacre environ 200.000 euros au niveau mondial, dotation en baisse régulière depuis plusieurs années.
Il importe de manière urgente de ne pas oublier ces associations dans le plan de sauvetage du réseau d’enseignement du français à l’étranger et de leur donner des moyens financiers supplémentaires.