Christian Kessler est historien, professeur détaché à l’Athénée français de Tokyo, universités Musashi et Aoyama de Tokyo. Il est l’auteur d’un livre, Le château et sa ville au Japon : pouvoir et économie du XVIe au XVIIIe siècle, Sudestasie, 1995, prix de la fondation du Japon. Il a livré les témoignages suivants dans le journal l’Alsace. Vous pouvez ouvrir les fichiers PDF en cliquant sur les titres des articles.
Lundi 11 avril 2011, Un mois après le drame, le Japon veut renaître une nouvelle fois
Voici un mois, le 11 mars, un séisme de magnitude 9 ravageait le nord du Japon. Il était suivi d’un tsunami qui a décuplé les conséquences de la catastrophe, notamment en provoquant un accident nucléaire. L’histoire du Japon montre que le Phénix a toujours su renaître de ses cendres. Mais non sans changement majeur.
Dimanche 10 avril 2011, Après le nouveau séisme de jeudi, le pessimisme gagne les plus endurcis
Au Japon, les secousses continuent presque tous les jours. Jeudi, un séisme de magnitude 7,1 a été enregistré.
Dimanche 3 avril 2011, Après le séisme ,les Yakuzas à la manoeuvre (article en bas de page)
Les gangs de la mafia japonaise sont en première ligne pour venir en aide aux sinistrés du séisme et du tsunami. Une aide pas désintéressée.
Vendredi 1er avril 2011, Dans le plus grand cimetière du monde (article en bas de page)
C’est la plus importante opération menée par « les forces d’autodéfense »...
Mardi 29 mars 2011, L’indignation populaire monte face à l’imprévoyance et aux falsifications
Au fil des jours et des annonces, tantôt lénifiantes, tantôt alarmantes, les Japonais commencent à perdre confiance et patience. Notre correspondant Christian Kessler est sur la même longueur d’ondes…
Jeudi 24 mars 2011, « Il n’y a absolument aucun danger à rester à Tokyo » (article en bas de page)
Mercredi 23 mars 2011, Toujours des fuites radioactives et de nouvelles alertes dans l’alimentation
Les enceintes de confinement des réacteurs de la centrale japonaise de Fukushima, où les autorités tentent d’empêcher un accident majeur depuis le séisme du 11 mars, ne sont pas gravement endommagées, mais les rejets radioactifs se poursuivent.
Mardi 22 mars 2011, «Faut que je prenne mes pastilles d’iode» (article en bas de page)
À Tokyo la vie continue comme d’habitude. Pourtant, à moins de 300 km, la centrale nucléaire de Fukushima est loin d’être domestiquée.
Lundi 21 mars 2011, « Nous allons une nouvelle fois reconstruire le pays »
Neuf jours après le terrible séisme du 11 mars, la terre tremble toujours au Japon, et la centrale nucléaire de Fukushima reste hautement dangereuse. Mais la reconstruction est déjà en marche.
Samedi 19 mars 2011, Quelques signes d’espoir vécus
Christian Kessler a pu partager hier, avec les Japonais, quelques signes encourageants dans la crise nucléaire. Et observer que la cote de la France remonte.
Vendredi 18 mars 2011, Les nouveaux kamikazes… de la paix
Toujours à Tokyo, toujours admiratif devant la résolution et le calme du peuple japonais, Christian Kessler rend hommage à tous ceux qui s’échinent à lutter contre le feu nucléaire, au péril de leur santé et, peut-être, de leur vie.
Jeudi 17 mars 2011, «Si l’empereur parle, c’est que la situation est plus grave qu’on ne le disait»
cherche à quitter le Japon, mais ce n’est pas ce qu’il y a de plus facile à faire. En attendant, l’intervention télévisée de l’empereur le laisse perplexe, comme nombre de Japonais...
Mercredi 16 mars 2011, Chez les Français, c’est le sauve-qui-peut
Christian Kessler à Tokyo est frappé par la mentalité japonaise, à la fois fataliste, disciplinée, volontaire. Du côté des Français de Tokyo, en revanche, c’est la débandade.
Mardi 15 mars 2011, La confiance de la population s’effiloche (article en bas de page)
Chargé de faire le lien avec les Français de Tokyo, Christian Kessler est au cœur des événements et des émotions qui secouent le Japon depuis vendredi.
Lundi 14 mars 2011, Je crois que je vais quitter Tokyo pour partir loin dans le sud
Chargé par l’ambassade de France et par les autorités japonaises de faire le lien avec les Français de Tokyo, où il vit depuis de nombreuses années avec sa femme japonaise, Christian Kessler est au cœur des événements qui secouent le Japon.
Dimanche 13 mars 2011, À Tokyo, la vie reprend dans la discipline et le calme total
Ça y est, la nuit, longue et froide, est derrière moi. Je l’ai passée dans le minuscule parc à côté de chez moi. Les plus à l’aise étaient les SDF du coin, qui se gaussaient bien de nous, et ils avaient raison.
Samedi 12 mars 2011, Mon immeuble a oscillé de nombreuses minutes
Christian Kessler a vécu le séisme chez lui, à Tokyo. Son téléphone portable a été brisé dans une chute, mais son ordinateur a survécu, lui permettant de communiquer avec le journal L'Alsace.