Paul Graf vient de nous quitter après une longue et pénible maladie.
Je l’avais revu à plusieurs occasions et eu au téléphone récemment. Il se battait avec un grand courage. C’était un homme de grande autorité morale, un « juste », un homme de bien.
Sa vie et sa connaissance de pays aussi divers que l’Algérie dont il était originaire, l’Iran où il habitait, témoignent de son engagement pour les valeurs humanistes.
Il prenait très à cœur son mandat de conseiller à l’AFE pour la circonscription de New-Dehli et suivait de près nos travaux. Il avait su dominer les ressentiments, défendre la paix et l’amitié entre tous les hommes quelque soit leur religion, leur origine, leur histoire.
Je me souviens des réunions dans sa belle maison de Téhéran où se femme et lui rassemblaient toute la communauté française et des amis iraniens. Il nous laisse un exemple certes difficile à suivre mais de haute portée.
À sa femme douloureusement touchée, à ses enfants, aux siens, j’exprime mes sentiments de mémoire et de sympathie les plus profonds.