Hier, 6 juillet, j’ai organisé au Sénat un hommage à notre ancienne collègue et amie Monique Cerisier-ben Guiga. Vous trouverez ci-dessous le texte de mon discours.
Merci à vous anciens collègues sénatrices/sénateurs et à vous toutes et tous qui avaient travaillé avec Monique Cerisier-ben Guiga.
Nous avons compris la volonté de Monique d’avoir des obsèques purement familiales. Mais comme nous étions nombreux à apprécier ses qualités, j’ai pensé qu’il serait bon de nous retrouver.
- Qualités d’engagement, ce qu’elle avait montré par son engagement dès 1981 à l’ADFE de Tunis, puis au PS. Elle fut ensuite élue déléguée du CSFE en 1988, et enfin au Sénat en 1992 puis réélue en 2001.
- Qualités de propositions, à travers le rapport qu’elle avait rédigé dès son élection à la demande de Lionel Jospin (aide et protection sociale => 3e catégorie aidée de la CFE, création des groupes FLAM, adoption internationale, …)
- Son engagement féministe
- Son engagement pour la cause palestinienne (elle quittera le PS en 2013, en désaccord de la position du PS vis-à-vis d’Israël)
- Et son engagement à l’IReMO
Et il y aurait encore beaucoup à dire sur ses engagements.
Outre son énergie, ce qui la caractérisait sans doute le plus, c’était sa rectitude, sa loyauté. Dans ce monde politique où les mensonges, les faux semblants, les trahisons, ne sont pas rares, elle était une oasis de fraîcheur, car elle parlait « vrai ». Sa parole forte était fiable.
Nous l’avons connue en Tunisie, à Grombalia, dans la grande maison qu’elle habitait avec Habib, son mari et ses enfants. Pour nous qui partagions son amour pour la Tunisie, comme c’est le cas pour vous tous, ces souvenirs de Cap Bon, des promenades dans les oliveraies et les anacardiers sont précieux et forts.
Nous avons tous ces souvenirs d’elle, de la militante engagée et de la femme remarquable qu’elle fut.
Elle reste dans nos cœurs un exemple à suivre.