Le Comité d’entraide aux Français rapatriés (CEFR) est un organisme qui demeure encore trop méconnu alors qu’il accomplit un travail remarquable au service de la solidarité nationale.
Fondée en 1940, cette association à but non lucratif a pour principale mission d’accueillir et d’accompagner nos concitoyens en difficulté qui sont de retour en France, et cela dans le cadre d’un partenariat avec l’État.
Depuis avril 2013, le CEFR est présidé par Hubert VALADE. Son siège social est situé à Livry-Gargan (Seine-Saint-Denis).
L’an dernier, 502 Français de l’étranger ont bénéficié de son aide, dont 234 personnes rapatriées par les consulats (+10% par rapport à 2012) et 268 personnes rentrées en France par leurs propres moyens (-11% par rapport à 2012). La hausse du nombre de personnes rapatriées s'explique essentiellement par la guerre civile en Syrie (107 personnes, soit 45,7% des rapatriés).
En 2013, la moitié des personnes prises en charge par le CEFR, dont la totalité des rapatriés consulaires, ont été accueillies au centre de Vaujours, situé à proximité de l’aéroport de Roissy-Charles De Gaulle (Seine-Saint-Denis). À leur arrivée, les personnes bénéficient d’un bilan médical et d’une évaluation de leur situation administrative et sociale. Le centre leur fournit également des informations et des conseils sur la vie pratique. À l’issue de leur séjour dans cette structure, dont la durée moyenne est d’un peu plus d’une semaine, les personnes sont orientées, en fonction de leur situation familiale et sociale, vers l’un des 13 centres d’hébergement et de réinsertion sociale (CHRS) ou l’un des 7 établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD).
Pour mener à bien ses missions, le CEFR reçoit chaque année une subvention du ministère des affaires étrangères. En 2013, celle-ci s’élevait à 18.000 euros.
La représentante de l'association Français du Monde-ADFE au conseil d'administration du CEFR est Marie-Pascale AVIGNON-VERNET.
Vous pouvez consulter le rapport d'activité 2013 en cliquant ici.