Ce lundi, c’est lendemain d’élection avec la déception que la liste En Marche! menée par Philippe Grangeon pour la sénatoriale des Français à l’étranger ne compte aucun élu.
D’un côté 10 députés sur 11 à l’Assemblée nationale, de l’autre 1 sénateur sur 12. Deux France à l’étranger et de l’étranger qui se regardent sans se comprendre. Bien sûr, il n’y avait pas d’élus consulaires En Marche!, ceux ci ayant été élus en 2014 mais on aurait pu penser que les idées macronistes aient « infusées ».
Autre surprise désagréable, une liste divers droite menée par Jean Pierre Bansard obtient deux sièges. Pourquoi désagréable : d’une part parce que les orientations politiques de cette liste sont plus que floues et que le train de vie de sa campagne mérite un examen approfondi de ses comptes de campagne. Sans expérience politique (c’est un homme d’affaires avisé), on ne sait pas à quel groupe il s’inscrira ni ce qu’il y fera.
Au niveau national, nous devons constater la domination écrasante de la droite au Sénat (209 sièges, la majorité étant à 175). Espérons que la sagesse permettra au débat et à la démocratie de s’exprimer utilement et que le Sénat ne se transformera pas en chambre d’opposition systématique. C’est le rôle que je souhaite au groupe socialiste qui, avec 70 élus, est certes affaibli mais résiste mieux que prévu ainsi qu’au groupe des « Constructifs », venant des Républicains.
Cela permettra de mener les réformes fiscales, économiques, culturelles dont notre pays a tant besoin.