L’université de Bordeaux « Michel Montaigne » avait invité Sylviane Agacinski, philosophe et écrivaine, pour une conférence sur le thème « l’être humain à l’époque de sa reproductibilité technique ». Il s’agit en particulier du débat sur la PMA et GPA qui font l’objet de la loi bioéthique en discussion actuellement.
Les positions de Madame Agacinski sont bien connues : elle est hostile à toute innovation en la matière que ce soit pour la PMA et la GPA. Ceci est considéré à tort comme homophobes.
Il s’est trouvé quelques groupuscules ultra minoritaires, prétendant défendre les positions des homosexuels, transsexuels et couples sans enfants et en détresse pour menacer d’interrompre la conférence prévue.
C’est évidemment un scandale incroyable et une remise en cause de la liberté d’expression et de la démocratie. Empêcher un philosophe de s’exprimer, c’est la marque des dictatures et de tous les fascismes.
L’Université de Bordeaux n’a pas été bien inspirée d’annuler l’événement et devrait faire son mea culpa.