Sur le site francaisaletranger.fr, on peut lire la réaction d’Hélène Conway-Mouret aux amendements des députés laREM concernant les conseillers consulaires et concernant la gouvernance politique des Français établis hors de France (projet de loi sur l’engagement dans la vie locale).
Madame Conway-Mouret est dans son rôle qui est de critiquer sans relâche tout ce que peut faire ou suggérer la majorité présidentielle. C‘est la stratégie du PS : se refaire une santé par l’opposition systématique.
Mais encore faudrait-il que la sénatrice ait lu le projet de loi et les amendements de l’Assemblée nationale, cela lui aurait évité quelques erreurs !
Ainsi l’article 31 quater propose que les élus anciennement dénommés conseillers consulaires portent le titre de « conseillers des Français de l’étranger » et non, comme le dit Mme Conway-Mouret, celui d’ « élus locaux », qui ne veut rien dire en la matière.
Elle critique le fait que ce soit un élu qui devienne président du conseil consulaire : sans doute trouvait-elle mieux la toute-puissance de l’administration ? Elle ne mentionne pas le fait que le chef de poste, qui sera le rapporteur du conseil, devra justifier les cas où son administration n’applique pas une mesure votée par le conseil.
Enfin elle soupçonne que le Conseil d’État n’ait pas été consulté, alors qu’il a été saisi le 17 juin 2019 et qu’il a rendu son avis le 17 juillet 2019.
Quant à la formation pour les conseillers, qui s’en plaindrait ainsi que de l’application de la Charte de l’élu local ?
Au total plusieurs améliorations concrètes et significatives apportées au rôle des conseillers consulaires, qui du reste sont demandées depuis longtemps par presque tous les groupes politiques de l’AFE.