Hier soir, 23 juin, le Sénat a entendu une communication du Premier ministre sur la loi de programmation militaire. Elle prévoit l’évolution des crédits de toute nature jusqu’en 2025. Jamais un tel effort n’a été fait avec 295 milliards d’euros de 2019 à 2025, avec des équipements modernisés (rafales, frégates, nouveau porte avion, blindés) et un effort particulier pour les équipements et conditions de vie des soldats.
Curieusement, sans doute requinqués par les derniers résultats électoraux, nos collègues de droite, rejoints par le PS ont conduit une charge extrêmement agressive contre ces budgets, décrivant un tableau apocalyptique de l’état des forces françaises, tellement excessif et purement à usage politicien qu’il en a fait perdre tout sens au débat. Ce n’était pas Austerlitz, mais Waterloo !
Par charité, nous ne mentionnerons pas les coupes sombres en crédits et en emplois qu’ont pratiqué les gouvernements de 2001 à 2017 et qui avaient abouti à une armée sous équipée, sous formée et sans stratégie.
À eux d’expliquer maintenant aux militaires, attentifs à leurs budgets, pourquoi ils ont voté contre des dotations en forte croissance !