Comme chaque année au 1er mai, nous nous réunissons avec une trentaine de nos amis allemands à la Maison des Russes et au Schlossmuseum de Murnau. C’est une petite ville coquette à 60 km au sud de Munich, au pied des Alpes.
C’est dans cette ville que Vassily Kandisky et Gabriele Münter, sa compagne, ont vécu une plusieurs années avant la 1ère guerre mondiale et y ont créé les bases de leur art qui deviendra l’abstraction et le Blau Reiter. Plusieurs de leurs œuvres et d’autres de leurs amis, dont Franz Marc, qui habitait la ville voisine de Kochel am See, sont au Schlossmuseum à côté de la tombe de Gabriele Münter. Puis nous pique-niquons au bord d’un petit lac : l’amitié et les bons souvenirs.
Madame Wœrth attaque en justice son ancien employeur, la holding de Madame Bettencourt (Clymène) et son directeur, Monsieur de Maistre, pour obtenir la requalification de sa démission en licenciement déguisé.
Cela me laisse sans voix. Voilà une dame qui trouvait normal d’être une des conseillères fiscales de la 2e ou 3e fortune de France pendant que son mari était ministre du Budget, c'est-à-dire des impôts, et qui n’y voyait aucun conflit d’intérêt. Elle a, comme son mari, dû démissionner devant la série de scandales au cœur desquels se trouvait le couple (trésorier de l’UMP, conseiller commun avec de Maistre, légion d’honneur de ce dernier, vente de l’hippodrome de Compiègne). Et sans vergogne, elle essaye finalement de tirer un million d’euros d’une action en justice plus que douteuse, qui plus est, devant les prudhommes, les habitués aux malheurs des salariés.
Si elle le fait en connaissance de cause, elle est d’un cynisme confondant. Si elle ne se rend pas compte de l’insulte que cela représente aux Français, c’est encore pire !