Avant, le 1er mai c’était la fête : on venait avec les enfants et les poussettes, il y avait de la musique, des frites, les copains sous la même banderole avec les slogans sur les salaires, l’emploi, l’autogestion, ...
Mais où donc est passé le 1er mai ? Celui de 2019 restera dans les annales de l’Histoire comme le premier dont les syndicats ont été chassés que ce soit le secrétaire de la CGT, le moustachu et revêche M. Martinez ou la FSU des enseignants.
La fête du Travail, célébrée dans le monde entier, c’est pourtant l’origine du 1er mai. Je n’ai pas de sympathies particulières pour la CGT, hostile par principe à toute négociation ou du moins à tout accord dans le domaine de la vie d’entreprise ou du droit du travail mais chasser son dirigeant du cortège me parait une atteinte grave aux libertés syndicales : ces gilets jaunes et blacks blocs seraient des alliés du patronat ?
Hier j’ai regardé le défilé, très mélangé entre gilets « jaunes » et syndicalistes un peu noyés, pas ou peu de mots d’ordre ou de slogans sauf « on ne lâchera rien » ou « Macron dégage ». Beaucoup de jeunes, peu de salariés. Rien sur l’emploi ni sur les salaires. Quelques drapeaux étrangers (grec, iranien, allemand) mais aucun soutien au peuple palestinien. Un cygne noir sur un chariot, symbole un peu confus.
Sans doute la CFDT a-t-elle eu raison de ne pas vouloir s’associer à cette promenade rituelle et inutile qui a bloqué à nouveau Paris, fermé les commerces et dans laquelle les casseurs sont applaudis sur le thème « il n’y a que comme ça qu’on obtient quelque chose ».
Il est temps de restaurer les libertés fondamentales, du moins pour les honnêtes gens !