Oui, « il est dur d’avoir 20 ans en 2020 ». Et encore plus en 2021 quand rien n’a changé : bars et cafés fermés, musées et discothèques aussi… Mais c’est sans compter les universités, lieu de vie principal des étudiants durant la journée, qui ont elles aussi fermé leurs portes depuis maintenant presque un an. Alors que des cris de détresse émanaient de communautés étudiantes partout en France dans les dernières semaines, le Président de la République a hier annoncé des mesures pour remédier au mal-être de la génération Z.
Pendant une discussion avec 14 élèves de l’université Paris-Saclay, il a notamment promis l’accélération du calendrier de reprise en présentiel, avec la possibilité de revenir à l’université un jour par semaine dans des amphithéâtres avec une jauge maximale de 20% : « un étudiant doit avoir les mêmes droits qu’un salarié (...) S’il en a besoin, il doit pouvoir revenir à l’université un jour par semaine ». Emmanuel Macron a également déclaré que l’ensemble des étudiants pourra désormais avoir accès à deux repas par jour pour le prix d’un euro le repas dans tous les restaurants universitaires, qui restent ouverts avec la vente à emporter. Cette mesure ne concernait auparavant que les étudiants boursiers et une fois par jour, mais concerne maintenant aussi les non-boursiers et les étudiants internationaux. Enfin, pour répondre à la détresse psychologique, qui, malheureusement, semble gagner de plus en plus de jeunes, le Président a annoncé la création d’un « chèque psy » qui permettra de pouvoir consulter un psychologue et suivre des soins.
Afin de toutefois contrôler l’étendue de l’épidémie, des tests individuels vont se déployer sur les campus au 1er février et des tests aléatoires de masse seront disponibles à la mi-février. La Conférence des présidents d’université a accueilli positivement ces annonces, qui, selon elle, permettront d’ouvrir « un horizon plus stable pour les étudiantes et étudiants sur le semestre en cours, et contribueront à maintenir la qualité des diplômes délivrés par nos établissements et l’employabilité de nos diplômés ».