J’ai dit mon soutien à François Hollande dès 21h00 dimanche soir. J’ajoute que c’est sincère : j’apprécie l’homme, j’admire ses qualités politiques et je lui apporterai toute mon énergie dans la difficile campagne qui s’ouvre. L’UMP a déjà commencé à cogner sur le projet socialiste et sur le candidat désigné. J’attends de voir ce que notre autre adversaire fera : le Front national est resté assez silencieux jusqu’à maintenant mais l’aggravation du chômage et de la pauvreté vont lui fournir le terreau dont il se nourrit.
Martien Aubry a perdu nettement. Elle n’a pas réussi à mobiliser autour de ses idées ni l’électorat des autres candidats du premier tour qui ont voté pour Hollande, ni de nouveaux électeurs (10% environ), en particulier ceux proches des écologistes. Les relations avec ceux-ci seront à observer de près à la fois sur le nucléaire et sur le nombre de circonscriptions législatives (y compris l’Afrique du nord et occidentale) qui feront l’objet d’un accord. Certes les grandes villes ont plus voté pour Martine Aubry (les 6 fédérations où elle arrive en tête sont le Nord, Pas de calais, Somme, Seine Maritime, Paris et les Français à l’étranger) mais sans que ce soit décisif. Ah, le poids des campagnes en France, question que nous connaissons bien au Sénat.
Aujourd’hui nous allons examiner la loi de finances Dexia en commission des finances au sénat (j’ai en effet quitté la commission des lois pour celle des finances). Ce qui est demandé c’est une garantie de l’État sur le remboursement de certains prêts accordés par Dexia. C’est chaque fois la même chose : les banquiers ne sont pas surveillés par les différentes autorités (entre Inspecteurs des Finances vous comprenez…), s’engagent avec volupté et pour faire comme le voisin dans des activités à haut risque , boivent le bouillon et… présentent l’addition au contribuable. J’espère que nous pourrons remettre d e l’ordre dans cela et le mouvement des Indignés à bien raison.
La libération de Galid Shalit et de 400 prisonniers est une grande joie pour tout le monde et en autre pour leurs familles : après si longtemps, c’est un miracle que les deux parties aient pu arriver à un accord.