Le résultat de l’élection législative partielle dans la 1ère circonscription du Val d’Oise n’est pas bon.
La candidate invalidée Isabelle Muller-Quoy n’a fait que 48,5% des suffrages au second tour, certes avec une participation très faible de 19 % (nous en avons malheureusement l’habitude à l’étranger). Le fait que la candidate socialiste perde plus de 4 points entre les deux élections, comme le très faible score de la candidate France Insoumise ne sont de nature à rassurer.
Les arguments habituels dans ces situations sont la faible mobilisation des électeurs de la majorité, la volonté de l’opposition d’exprimer son mécontentement, le peu de risques politiques, ...
Il faut néanmoins constater que la candidate LaREM n’a pas rassemblé l’ensemble de son potentiel électoral au second tour : elle augmente son score de 40% entre les deux tours ; alors que son adversaire lui, l’augmente de 85%. C’est lui qui a ramassé les voix du PS, peut-être de la France Insoumise.
Ceci montre que le Mouvement En Marche ne s’est pas encore doté d’une base d’élus, de maires qui permet de gagner les élections. Le basisme, la démocratie directe, le référendum, tout cela c’est bien, mais cela ne fait pas gagner les élections.