Le projet Renaissance de la liste En marche pour l’Europe avec Nathalie Loiseau est disponible. Au travers de 79 propositions, la liste promet une Europe adaptée aux besoins de ses citoyens reprenant le contrôle de son destin. L’Union européenne est fragilisée et a plus que jamais besoin d’une nouvelle politique plus proche de son peuple.
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Le programme rend compte de l’urgence écologique et la traite en priorité. Une transition écologique et solidaire doit être atteinte rapidement. Ce rôle est attribué à la génération actuelle qui dispose de toutes les clefs nécessaires pour inverser la tendance et remédier aux erreurs du passé. Parmi les mesures proposées, nous pouvons compter une taxe carbone sur les produits importés, la fermeture des centrales fossiles, une taxe sur le transport aérien, l’abandon du glyphosate, l’interdiction du plastique non-recyclable, et la multiplication des zones Natura 2000. Mais il s’agit aussi d’apporter une attention particulière aux agriculteurs en alliant aides agricoles avec respect du bien-être animal.
L’Europe de la justice sociale et fiscale doit réduire les inégalités. Pour que chaque travailleur soit revalorisé, il faudra taxer les géants du numérique, renforcer les sanctions face aux paradis fiscaux, harmoniser l’impôt sur les sociétés, établir un salaire minimum adapté à chaque pays, ou encore réformer le travail détaché.
La mondialisation doit permettre à l’Europe de s’imposer sur la scène internationale. Pour se faire, la liste propose de renforcer la politique de concurrence (éviter les échecs tels que Alstom-Siemens), achever l’Union bancaire, protéger les entreprises et artisans en exigeant une réciprocité des marchés publics et des transferts de capitaux.
Quant à l’Europe de la défense, elle doit répondre à l’émergence des nouvelles menaces (cybercriminalité, terrorisme) qui requièrent une coopération internationale accrue en complément de l’OTAN. Cela se concrétiserait en une capacité d’intervention commune, des investissements d’équipement, et un renforcement des pouvoirs du Parquet européen.
La difficile question des frontières trouve une juste balance entre coopération pour l’asile, et protection notamment par la préservation de Schengen. L’action pourrait être complétée par l’instauration d’un Conseil européen de sécurité intérieure.
Enfin l’Union ne peut fonctionner qu’avec le concours de ses citoyens ainsi il est primordial de renforcer la culture d’une identité européenne. Ce défi passe par l’attribution de plus de moyens pour les jeunes (Erasmus), ou encore l’élargissement du service civique européen. Il est aussi question de mettre en œuvre le Pacte Simone Veil à l’aide d’une politique européenne féministe.
Finalement, nous sommes face à un programme ambitieux mais peu demandeur en termes de financement. La condition sine qua none de sa réussite est le ralliement des européens. Il faut ainsi lutter plus strictement contre les États qui refusent de se conformer à leurs obligations, intégrer plus de transparence et de participation citoyenne à la politique européenne. L’Europe est une communauté de valeurs démocratiques qui place le citoyen en son cœur.