Obama ne sera pas l’allié et ami fidèle que beaucoup d’Européens avaient imaginés.
Deux événements récents illustrent ceux-ci. Les États-Unis n’étaient représentés à Berlin, pour l’anniversaire de la chute du Mur, ni par leur Président, ni par leur Vice-président. C’était pour pourtant un événement majeur et symbolique pour eux.
Seconde illustration : la tournée actuelle de Barack Obama dans les pays d’Asie et du Pacifique. Il y réaffirme à chaque occasion possible que l’orientation prioritaire de la diplomatie américaine est dans et vers cette région du monde, à commencer par la Chine.
Obama a un mandat pour défendre les intérêts de son pays et il le fera.
Avec Obama, pour des raisons économiques et financières tout autant que personnelles, les États-Unis regardent vers l’Ouest par dessus le Pacifique et non plus vers l’Est par dessus l’Atlantique. Les Européens, à commencer par les Anglais, devraient méditer cela et en tirer toutes les conséquences dans le domaine financier et dans celui de la sécurité.