Hier, à Toulon, commémoration du 70ème anniversaire du débarquement en Provence.
Une belle cérémonie militaire présidée par François Hollande avec une parade navale comme il n’y en a que tous les dix ans et une vingtaine de navires et la patrouille de France : une occasion d’être fier de notre passé et de notre nation. Rappelons que les troupes françaises, commandées par le général de Lattre, étaient de 250.000 soit la moitié de l’effectif total et que ce débarquement, à l’est de Toulon, quoique moins présent dans notre mémoire collective, a été aussi important que celui de Normandie.
Et, pour une fois, les troupes provenant d’Afrique du Nord, environ 100.000 soldats, (les goums, les tabors, les spahis d’Algérie, de Tunisie, du Maroc) et d’Afrique noire (faussement regroupés sous le générique de tirailleurs sénégalais) ont été à l’honneur. Non pas tant par les vétérans présents (il en reste peu), mais dans le discours du Président qui a souligné sur le porte-avion Charles-De-Gaulle :
- « c’est du Sud... que l’Europe doit son salut. Et elle ne doit jamais l’oublier ».
- « à la jeunesse d’Afrique, je veux lui dire que nous n’avons pas oublié le sacrifice des anciens ».
Ce n’était peut être inutile de rappeler en ces terres varoises où le Front national prospère que personne n’a le monopole du patriotisme.
Rappel aussi du rôle important joué par la Résistance intérieure par les renseignements précis et par les sabotages qui ont retardé le repli allemand.