« C’est la diplomatie la plus habile que j’ai vue depuis plus de deux décennies que j’assiste à ces réunions. » C’est ainsi qu’Al Gore, prix Nobel de la paix 2007, a salué la signature de l’accord sur le climat samedi matin.
Ce n’est qu’une des voix nombreuses du concert de louanges unanime sur la manière dont la diplomatie française et notre ministre des Affaires étrangères ont dirigé d’une main de maître les négociations permettant d’obtenir cette signature historique de l’accord sur le climat.
Le réseau diplomatique français, qui est le deuxième au monde, a été un élément crucial dans les négociations préalables à la conférence qui s’est réunie au Bourget, en permettant de déterminer bien avant la réunion où pouvaient être les blocages par des consultations avec chacun des gouvernements.
Avoir fait venir 150 Chefs d’État au début de la conférence plutôt qu’à la fin, comme cela avait été le cas à Copenhague, et la décision de François Hollande de maintenir ce rendez-vous malgré les attentats du 13 novembre, a également été décisif. Selon Laurent Fabius, lorsqu’il discutait avec les négociateurs, il leur rappelait « votre patron a dit qu’il fallait arriver à un résultat » pour faire avancer les négociations.
Comme l’a dit François Hollande, « le 12 décembre 2015 restera une grande date pour la planète […] le monde écrit une nouvelle page de son histoire : nous entrons dès aujourd’hui dans l’ère du bas-carbone ». Il est donc permis d’espérer aujourd’hui que nous pourront laisser à nos petits enfants une planète dans laquelle ils pourront écrire encore de nombreuses pages de l’histoire de l’humanité.