Le Sénat va se prononcer cette semaine sur un dispositif qui vise à limiter les effets négatifs de ce que l’on appelle poliment l’extraterritorialité du droit américain.
Il s’agit en réalité, purement et simplement, pour les États-Unis d’imposer au reste du monde leurs décisions politiques, économiques et juridiques pour défendre leurs propres intérêts. C’est à ce titre qu’ils ont interdit toute relation commerciale ou financière avec l’Iran.
Si une entreprise d’un pays tiers enfreint ce diktat, les États-Unis lui interdisent l’accès au marché américain et/ou lui inflige une sanction financière importante (par exemple la BNP).
C’est évidemment un grossier abus de pouvoir, inacceptable pour des pays qui se veulent indépendants mais la puissance américaine est telle que peu entendent s’opposer à eux.
Voici pourquoi le Sénat propose dans une résolution la création d’une plateforme autonome pour gérer les relations commerciales et financières avec des pays tiers concernés, de maintenir un système de paiement autonome et séparé du dollar et d’entamer des négociations avec les États-Unis pour mettre fin à cette situation.