La France est bon élève dans son engagement auprès de l’aide publique au développement (APD) puisqu’elle conserve son cinquième rang mondial derrière les Etats-Unis, l’Allemagne, le Royaume-Uni et le Japon.
Avec trois pays membres en tête, l’Union Européenne cristallise aussi son rôle de leader mondial du développement (30,5 milliards d’euros pour la période 2014-2020). L’APD représente l’ensemble des dons et prêts à conditions très favorables accordés par des organismes publics aux pays figurant sur la liste des bénéficiaires du Comité d’aide au développement et de l’OCDE. Ainsi, le rapport de l’OCDE pour l’année 2018 est publié et nous pouvons nous réjouir de l’exemple français.
En 2018, 10,3 milliards d’euros soit 0,43% du RNB (Revenu National Brut) ont été débloqués en faveur de la politique de développement afin de lutter contre les inégalités mondiales. La France prend son rôle de fournisseur d’aide très au sérieux puisqu’est ainsi constatée une augmentation de 2,5%. Il semble que nous irons même plus loin, puisque le président de la République a annoncé vouloir atteindre 0,55% du RNB d’ici 2022.
En 2019, l’attention s’est davantage portée sur les crises humanitaires qui frappent notamment le monde oriental. La priorité est donnée à la gestion de crises en Syrie, au Yémen et au Sahel (de l’ordre de 180 millions d’euros). Pour autant, les pays sensibles et vulnérables d’Afrique ne sont pas laissés au dépourvu avec un engagement de dons de 1 milliard d’euros.
Ces initiatives montrent la volonté du gouvernement de participer à la solidarité internationale. Défendre le combat contre la pauvreté, la faim, l’éducation pour tous, l’accès à la santé, l’égalité hommes et femmes mais aussi la sauvegarde du climat, sont autant de valeurs que la France diffuse dans le monde entier ainsi sécurise son rôle de puissance internationale. Nous attendons avec impatience le projet de loi d’orientation et de programmation relative à la politique de développement solidaire et de lutte contre les inégalités mondiales à cette fin.