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Je vous souhaite la bienvenue sur ce site archive de mon mandat de sénateur des Français hors de France.

Mandat que j'ai eu l'honneur de faire vivre de 2004 à 2021.
Ce site est une image à la fin de mon mandat.
Vous y trouverez plus de 2 000 articles à propos des Français de l'étranger. C'est un véritable témoignage de leur situation vis-à-vis de l'éducation, de la citoyenneté, de la protection sociale, de la fiscalité, etc. pendant ces 17 années.

Je me suis retiré de la vie politique à la fin de mon mandant en septembre 2021, je partage désormais mes réactions, points de vue, réflexion sur https://www.richardyung.fr

Merci de votre visite.

Richard Yung
Octobre 2021

Le 17 juillet prochain, les députés seront amenés à se prononcer sur la ratification française du CETA (Comprehensive Economic and Trade Agreement).

Le traité de libre-échange entre l’Union européenne et le Canada a fait récemment beaucoup parler de lui comme étant un désastre économique pour les productions françaises, et écologique. Les arguments principaux sont ceux de l’impossibilité d’effectuer des contrôles précis sur les importations canadiennes en ce qui concerne les viandes aux hormones, les antibiotiques et autres, le déclin des petits producteurs européens et a fortiori français qui ne pourront pas concurrencer les géants canadiens, et une atteinte non nécessaire à l’environnement (trace carbone, surconsommation d’énergie).

Cependant, l’opposition a du mal à se souvenir que les négociations avec le Canada dans la perspective d’un accord commercial ont commencé sous la présidence de Nicolas Sarkozy, et se sont poursuivies sous François Hollande. Alors, une idée qui n’est pas nouvelle mais pour laquelle des améliorations ont certainement été apportées par le gouvernement en place.

Depuis son entrée en vigueur, les contrôles intenses des échanges ne se sont pas révélés être négatifs en termes de viandes bovines. Preuve qu’un contrôle est donc possible et que les normes européennes ne sont pas mises en danger. Les filières sensibles ne sont pas endommagées puisque le Canada est forcé de respecter les règles sanitaires européennes.

En ce qui concerne la menace écologique, il faut rappeler que le Canada est plutôt innovant en la matière. Si le CETA a été mis en place avant l’Accord de Paris, les considérations climatiques actuelles ne laissent pas place à de la négligence. C’est à cette fin, que le Canada a confirmé être favorable à la pratique du « veto climatique » qui permettra aux pays européens et au Canada à l’aide d’une commission mixte de statuer sur des recours abusifs, ainsi vient renforcer la sécurité et l’attachement à la protection de l’environnement. Le plan d’action du CETA prévoit également plusieurs mesures afin de promouvoir de manière bilatérale le développement durable sur la recherche, luttes communes, préservation des forêts etc.

Parlons de réussite cette fois, puisque cette application provisoire a permis de constater un excédent français passant de 39,7 millions en 2017 à 455,1 millions en 2018. Il a permis comme promis de diversifier le marché, d’offrir de meilleures opportunités aux producteurs européens, de stimuler la croissance et l’emploi afin de proposer aux consommateurs une offre attractive par la réduction des droits de douane pour les exportateurs et importateurs.

Le CETA est un accord de qualité qui vise à mondialiser le marché et bénéficie à tous ses acteurs. Je soutiens le vote en sa faveur et espère que l’Assemblée nationale optera pour la voie de la raison.