Ce mercredi, Emmanuel Macron s’est rendu pour la première fois en Israël et dans les territoires palestiniens et y a rencontré les dirigeants des deux camps.
En matinée il avait rendez-vous avec le Premier ministre Benyamin Netanyahou, et son homologue israélien Reuven Rivlin. Il a également rencontré le chef de l’opposition Benny Gantz. Profitant de sa visite en Terre Sainte, Emmanuel Macron a désiré rendre un hommage particulier aux trois religions monothéistes en allant successivement à l’église du Saint-Sépulcre, à l’esplanade des Mosquées, et enfin au mur des Lamentations.
Après son passage dans la vieille ville, le Président de la République s’est rendu à Ramallah afin de rencontrer le chef de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas. Il est à noter qu’il est le seul des principaux leaders étrangers présents en Israël pour la semaine à faire le déplacement jusqu’en Cisjordanie.
Le Président de la République a répondu à l’invitation des autorités israéliennes à l’occasion de la commémoration des 75 ans de la libération du camp d’Auschwitz-Birkenau, organisée ce jeudi au mémorial de Yad Vachem. Il a alors tenu à exprimer dans un discours très fort toute sa détermination à lutter contre l’antisémitisme en France.
Dans le même temps, il a assuré au Président Mahmoud Abbas le maintien de la position française au regard du conflit israélo-palestinien : création d’un État palestinien indépendant, viable et démocratique, vivant en paix et en sécurité aux côtés d’Israël avec Jérusalem comme capitale commune. La France est du côté du droit international et déplore la politique du « fait accompli » avec l’implantation de colonies israéliennes en Cisjordanie et à Jérusalem-Est.