Tous les commentaires ont été faits sur l’envahissement du Capitole à Washington par les bandes de complotistes, de négationnistes, évangéliques, racistes et suprématistes qui sont les supporters engagés de Trump.
C’est un cas rare de voir un (président ?), appeler ses partisans à marcher sur le pouvoir législatif. On se demande bien pourquoi faire : annuler les élections présidentielles qui viennent de se passer. Pour en refaire d’autres ? Ledit Trump d’ailleurs après avoir chauffé ses troupes à blanc s’est peureusement réfugié dans sa Maison Blanche pour les regarder à la télévision puis les appeler, mollement, à rentrer chez eux. Un vrai chef !
Plusieurs ont relevé le bilan de cet homme d’exception : il aura perdu l’élection présidentielle, la majorité au Sénat et n’aura pu conquérir la Chambre des représentants. Il paraît qu’il veut se représenter en 2024 : on hésite à dire que c’est une bonne nouvelle !
Mais restent deux questions qui me préoccupent :
- Tout ce que Trump va pouvoir faire de mal dans les 13 jours du mandat qui lui restent : bombarder l’Iran, signer un accord avec la Corée du Nord, réduire l’aide sociale aux États-Unis, couper les crédits de soutien aux pays les plus pauvres, quitter l’ONU, ...
Toutes actions qui visent à savonner la planche pour Joe Biden et surtout le gêner dans ce qui sera sa tâche prioritaire : ramener l’unité en Amérique.
- L’exemple ainsi donné peut donner des idées aux populistes, suprématistes, apprentis dictateurs de tous poils qui traînent en Europe et dans le monde : les Orban, Erdogan, Bolsonaro, Kim, al-Sissi, ... De voir la plus grande démocratie, celle qui a écrit la première déclaration des droits de l’Homme, celle qui est venue sauver l’Europe du nazisme, se conduire comme une vulgaire république bananière, peut les encourager à sauter le pas.
C’est pourquoi nous devons être très fermes dans nos jugements envers ce qui s’est passé et envers Trump.