Alors que doit se tenir en novembre une nouvelle conférence mondiale sur le climat (COP26) en novembre à Glasgow, de nombreux états viennent de revoir leurs ambitions à la hausse.
The United States are back. Le premier sommet climatique organisé par Joe Biden s’est tenu hier et continuera aujourd’hui. Pour l’occasion, les États-Unis ont annoncé un nouvel objectif de réduction de 50% à 52% de leurs émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2030 par rapport à 2005. Dans leur sillage, d’autres pays ont suivi : le Japon, le Canada et la Corée du Sud ont tous les trois rehaussé leurs objectifs pour atteindre environ 40 à 50% de réduction des émissions d’ici à 2030. Le Royaume-Uni a quant à lui annoncé que les rejets carbonés devront baisser de 78% d’ici à 2035 comparé à 1990.
L’Union européenne garde son leadership. Juste avant le sommet américain, les autorités européennes ont confirmé une réduction nette d’au moins 55% de ses émissions par rapport à 1990 suite à un accord.
Quid des autres grands émetteurs ? L’objectif de ce sommet était également de pousser la Chine, premier émetteur mondial, à revoir ses annonces. En 2020, Xi Jinping avait annoncé vouloir atteindre la neutralité carbone en 2060 et un pic des émissions avant 2030. Petit pas, il a déclaré durant le sommet vouloir atteindre un pic de la consommation de charbon en 2025, pour ensuite réduire ses émissions. Le Brésil de Bolsonaro, qui refusait il y a quelque temps toute aide internationale pour contrôler les feux en Amazonie, s’est engagé à mettre fin à la déforestation illégale en Amazonie d’ici à 2030 et à atteindre la neutralité carbone d’ici 2050. L’Inde, la Russie, l’Australie, l’Afrique du Sud et l’Arabie Saoudite n’ont pas encore fait de grandes annonces. Espérons que la pression internationale les fasse changer d’avis.