Ce matin, j’étais à l’assemblée générale de la FAPEE (Fédération des parents d’élèves de l’enseignement français à l’étranger), une des associations de parents d’élèves à l’étranger. La FCPE est aussi présente ainsi que de nombreuses associations locales.
Ce sont des parents d’élèves qui pour beaucoup s’engagent dans la gestion de l’établissement scolaire où sont leurs enfants (école, collège, lycée). C’est le plus grand nombre de nos établissements à l’étranger (environ 300). Ces parents méritent un grand coup de chapeau car ce n’est pas une mince affaire de gérer 1000 élèves, 50 enseignants, le personnel technique et administratif, les bâtiments, …
Un tour de présentation de tous les lycées et écoles représentées permet de sentir les problèmes, souvent les mêmes : augmentation des frais de scolarité, la difficulté de recruter des enseignants, des relations difficiles parfois avec l’administration , un modèle de gouvernance très variable, …
Notre nouvelle ministre, Hélène Conway est venue saluer la réunion. Elle a expliqué la suppression de la prise en charge et la mise au point de bourses pour compenser les familles qui en auraient besoin.
Sous l’aimable férule du président, Denis François, les sénateurs présents ont eu un débat avec la salle sur les questions citées ci-dessus. La nécessité d’associer partout les parents d’élèves à la gouvernance des écoles est soulignée ainsi que les avantages du rattachement de l’AEFE au ministère des affaires étrangères.
Voir aussi : La fin de la prise en charge