Non, c’est plutôt un centriste, un chiraquien, un villepiniste donnés en pâture aux groupes parlementaires UMP en recherche furieuse de boucs émissaires après la claque des régionales. Qui pouvait imaginer que la leçon que Nicolas Sarkozy tirerait du vote de dimanche serait la nécessité de nommer un chiraquien (qu’est ce au juste politiquement ?) au ministère du budget ? Un remaniement pas si anodin ni technique que ça :
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Le ministère du travail y gagne son 4ème ministre en 2 ans ; compte tenu de la complexité des dossiers c’est beaucoup ! - Éric Woerth a la réputation d’être un dur à la hache bien aiguisée comme il l’a montré avec la tristement célèbre RGPP : est-il l’interlocuteur idéal pour discuter de la réforme des retraites avec les syndicats ?
- Martin Hirsch doit être salué pour son courage politique, sa réalisation (le RSA) et sa volonté de quitter le gouvernement. Ce sera un rude défi pour Marc-Philippe Daubresse de lui succéder.
J’oublie l’abandon en 24h de la taxe carbone pourtant promise depuis le Grenelle de l’environnement ! Pour en avoir critiqué les modalités antisociales, je ne peux la pleurer. Elle ne doit toutefois pas être abandonnée mais discutée largement avec toutes les parties ainsi qu’avec nos partenaires européens. Globalement ni Sarkozy ni Fillon n’ont l’intention d’infléchir leur politique en particulier sociale et économique. C’est leur engagement de fond, le plus fort, le plus libéral et ce n’est pas une élection locale même si régionale qui va les convaincre.